Je retournai à ma place et je pusconstater tout de suite que le public
n’attachait qu’une importance relative à ce qui se passait alors, et
qu’il attendait impatiemment six heureset demie. il irait chez elle,et
serait dans sa chambre telle nuit, à telle heure… qu’elle eût à
prendretoute disposition pour éviter le scandale… Mathilde Stangerson,
sachantqu’elle avait tout à redouter de l’audace de Ballmeyer, « lui
avait abandonné sa chambre »… Ce fut l’épisode de la « galerie
inexplicable ». Latroisième fois, elle avait « préparé le rendezvous ».
Burberry pas cher Ces six heures et demie sonnèrent et Joseph
Rouletabille fut à nouveauintroduit. Décrire l’émotion avec laquelle la
foule le suivit des yeux à labarre serait impossible. On ne respirait
plus.Robert Darzac s’était levé à son banc. Burberry pas cher
Il était « pâle comme un mort ». Le président dit avec gravité : « Je
ne vous fais pas prêter serment, monsieur ! Vous n’avez pas été cité
régulièrement. Burberry pas cherMais j’espère qu’il n’est pas besoin de
vous expliquertoute l’importance des paroles que vous allez prononcer
ici… » Et il ajouta, menaçant : « Toute l’importance de ces paroles…
pour vous, sinon pour lesautres ! … » Rouletabille, nullement ému, le
regardait. Il dit : « Oui, m’sieur ! – Voyons, fit le président. Nous
parlions tout à l’heure de ce petit boutde cour qui avait servi de
refuge à l’assassin, et vous nous promettiez denous dire, à six heures
et demie, comment l’assassin s’est enfui de ce bout de cour et aussi le
nom de l’assassin. Il est six heures trentecinq,monsieur Rouletabille,
et nous ne savons encore rien ! – Voilà, m’sieur ! commença mon ami au
milieu d’un silence si solennel que je ne me rappelle pas en avoir « vu »
de semblable, je vous ai ditque ce bout de cour était fermé et qu’il
était impossible pour l’assassin des’échapper de ce carré sans que ceux
qui étaient à sa recherche s’en aperçussent. C’est l’exacte vérité. Burberry Femme pas cher
Quand nous étions là, dans le carré de boutde cour, l’assassin s’y
trouvait encore avec nous ! – Et vous ne l’avez pas vu ! … c’est bien ce
que l’accusation prétend… – Et nous l’avons tous vu ! monsieur le
président, s’écria Rouletabille. – Et vous ne l’avez pas arrêté ! … – Il
n’y avait que moi qui sût qu’il était l’assassin. Burberry Femme pas
cher Et j’avais besoin quel’assassin ne fût pas arrêté tout de suite !
Et puis, je n’avais d’autrepreuve, à ce moment, que « ma raison » ! Oui,
seule, ma raison me prouvait que l’assassin était là et que nous le
voyions ! J’ai pris mon tempspour apporter, aujourd’hui, en cour
d’assises, une preuve irréfutable, etqui, je m’y engage, contentera tout
le monde. – Mais parlez ! parlez, monsieur ! Ditesnous quel est le nom
del’assassin, fit le président… – Vous le trouverez parmi les noms de
ceux qui étaient dans le bout decour », répliqua Rouletabille, qui, lui,
ne semblait pas pressé… On commençait à s’impatienter dans la salle… «
Le nom ! Le nom ! murmuraiton… Rouletabille, sur un ton qui méritait des
gifles, dit : « Je laisse un peu traîner cette déposition, la mienne,
m’sieur le président, parce que j’ai des raisons pour cela ! … – Le nom !
Le nom ! répétait la foule. – Silence ! » glapit l’huissier. Le
président dit : « Il faut tout de suite nous dire le nom, monsieur ! …
Ceux qui se trouvaient dans le bout de cour étaient : le garde, mort.
Estce lui, l’assassin ? – Non, m’sieur. Burberry Homme pas cher
– Le père Jacques ? … – Non m’sieur. – Le concierge, Bernier ? – Non,
m’sieur… –Sainclair ? – Non m’sieur… –Arthur William Rance, alors ? Il
ne reste queArthur Rance etvous ! Vous n’êtes pas l’assassin, non ? –
Non, m’sieur ! – Alors, vous accusezArthur Rance ? – Non, m’sieur ! – Je
ne comprends plus ! … Où voulezvous en venir ? … il n’y avaitplus
personne dans le bout de cour. Burberry Homme pas cher– Si, m’sieur ! …
il n’y avait personne dans le bout de cour, ni audessous, mais il y
avait quelqu’un audessus, quelqu’un penché à sa fenêtre,sur le bout de
cour… – Frédéric Larsan ! s’écria le président. – Frédéric Larsan ! »
répondit d’une voix éclatante Rouletabille. Et, se retournant vers le
public qui faisait entendre déjà des protestations, il lui lança ces
mots avec une force dont je ne le croyais pas capable: « Frédéric
Larsan, l’assassin ! » Une clameur où s’exprimaient l’ahurissement, la
consternation,l’indignation, l’incrédulité, et, chez certains,
l’enthousiasme pour le petitbonhomme assez audacieux pour oser une
pareille accusation, remplit lasalle. Le président n’essaya même pas de
la calmer ; quand elle fut tombée d’ellemême, sous les chut ! énergiques
de ceux qui voulaient tout desuite en savoir davantage, on entendit
distinctement Robert Darzac, qui,se laissant retomber sur son banc,
disait : « C’est impossible ! Il est fou ! … » Le président : « Vous
osez, monsieur, accuser Frédéric Larsan ! Voyez l’effet d’unepareille
accusation…Robert Darzac luimême vous traite de fou ! …Si vous ne l’êtes
pas, vous devez avoir des preuves… – Des preuves, m’sieur ! Vous voulez
des preuves ! Ah ! je vais vous endonner une, de preuve… fit la voix
aiguë de Rouletabille… Qu’on fassevenir Frédéric Larsan ! … » Le
président : « Huissier, appelez Frédéric Larsan. » L’huissier courut à
la petite porte, l’ouvrit, disparut… La petite porteétait restée
ouverte… Tous les yeux étaient sur cette petite porte.
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