2013年8月29日星期四

39Arrivons au bonheur moral solde longchamp sac

Non, mais en broutant les bruyères, les myrtes, les lentisques qui poussent dans leurs intervalles. Mais où coucheraije? À terre dans les grottes, ou à bord dans votre manteau. D'ailleurs, si Son Excellence veut, nous pourronspartir aussitôt après la chasse; elle sait que nous faisons aussi bien voile la nuit que le jour, et qu'à défaut de lavoile nous avons les rames.»Comme il restait encore assez de temps à Franz pour rejoindre son compagnon, et qu'il n'avait plus às'inquiéter de son logement à Rome, il accepta cette proposition de se dédommager de sa première chasse.Sur sa réponse affirmative, les matelots échangèrent entre eux quelques paroles à voix basse. , «Eh bien, demandatil, qu'avonsnous de nouveau? seraitil survenu quelque impossibilité? Non, reprit le patron; mais nous devons prévenir Votre Excellence que l'île est en contumace. Qu'estce que cela veut dire? Cela veut dire que, comme MonteCristo est inhabitée, et sert parfois de relâche à des contrebandiers et despirates qui viennent de Corse, de Sardaigne ou d'Afrique, si un signe quelconque dénonce notre séjour dansl'île, nous serons forcés, à notre retour à Livourne, de faire une quarantaine de six jours. Doudoune Moncler Pas cher Enfant
Diable! voilà qui change la thèse! six jours! Juste autant qu'il en a fallu à Dieu pour créer le monde. C'est unpeu long, mes enfants. Mais qui dira que Son Excellence a été à MonteCristo? Oh! ce n'est pas moi, s'écria Franz. Ni nous non plus, firent les matelots. En ce cas, va pour MonteCristo.»Le patron commanda la manoeuvre; on mit le cap sur l'île, et la barque commença de voguer dans sa direction.Franz laissa l'opération s'achever, et quand on eut pris la nouvelle route, quand la voile se fut gonflée par labrise, et que les quatre mariniers eurent repris leurs places, trois à l'avant, un au gouvernail, il renoua laconversation. Doudoune Moncler «Mon cher Gaetano, ditil au patron, vous venez de me dire, je crois, que l'île de MonteCristo servait derefuge à des pirates, ce qui me paraît un bien autre gibier que des chèvres. Oui, Excellence, et c'est la vérité. Je savais bien l'existence des contrebandiers, mais je pensais que, depuis la prise d'Alger et la destruction dela Régence, les pirates n'existaient plus que dans les romans de Cooper et du capitaine Marryat. Eh bien, Votre Excellence se trompait: il en est des pirates comme des bandits, qui sont censés exterminéspar le pape Léon XII, et qui cependant arrêtent tous les jours les voyageurs jusqu'aux portes de Rome.N'avezvous pas entendu dire qu'il y a six mois à peine le chargé d'affaires de France près le SaintSiège avaitété dévalisé à cinq cents pas de Velletri? Si fait. Eh bien, si comme nous Votre Excellence habitait Livourne, elle entendrait dire de temps en temps qu'unpetit bâtiment chargé de marchandises ou qu'un joli yacht anglais, qu'on attendait à Bastia, à PortoFerrajo ouà CivitaVecchia, n'est point arrivé, qu'on ne sait ce qu'il est devenu, et que sans doute il se sera brisé contrequelque rocher. Eh bien, ce rocher qu'il a rencontré, c'est une barque basse et étroite, montée de six ou huithommes, qui l'ont surpris ou pillé par une nuit sombre et orageuse au détour de quelque îlot sauvage etinhabité, comme des bandits arrêtent et pillent une chaise de poste au coin d'un bois. Doudoune Moncler Pas cher Femme
Mais enfin, reprit Franz toujours étendu dans sa barque, comment ceux à qui pareil accident arrive ne seplaignentils pas, comment n'appellentils pas sur ces pirates la vengeance du gouvernement français, sarde outoscan? , Pourquoi? dit Gaetano avec un sourire. Oui, pourquoi? Parce que d'abord on transporte du bâtiment ou un yacht sur la barque tout ce qui est bon à prendre; puis onlie les pieds et les mains à l'équi , on attache au cou de chaque homme un boulet de , on fait un trou dela grandeur d'une barrique dans la quille du bâtiment capturé, on remonte sur le pont, on ferme les écoutilles etl'on passe sur la barque. Au bout de dix minutes, le bâtiment commence à se plaindre et à gémir, peu à peu ils'enfonce. D'abord un des côtés plonge, puis l'autre; puis il se relève, puis il plonge encore, s'enfonçanttoujours davantage. Tout à coup, un bruit pareil à un coup de canon retentit: c'est l'air qui brise le pont. Alorsle bâtiment s'agite comme un noyé qui se débat, s'alourdissant à chaque mouvement. Bientôt l'eau, troppressée dans les cavités, s'élance des ouvertures, pareille aux colonnes liquides que jetterait par ses éventsquelque cachalot gigantesque.

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