2013年8月16日星期五

1Italie. Simbad le marin.Le février lacoste polo

Italie. Simbad le marin.Le février , la vigie de NotreDame de la Garde signala le troismâts le Pharaon, venant de Smyrne,Trieste et Naples.Comme d'habitude, un pilote côtier partit aussitôt du port, rasa le château d'If, et alla aborder le navire entre lecap de M ion et l'île de Rion.Aussitôt, comme d'habitude encore, la plateforme du fort SaintJean s'était couverte de curieux; car c'esttoujours une grande affaire à Marseille que l'arrivée d'un bâtiment, surtout quand ce bâtiment, comme lePharaon, a été construit, gréé, arrimé sur les chantiers de la vieille Phocée, et appartient à un armateur de laville.Cependant ce bâtiment s'avançait; il avait heureusement franchi le détroit que quelque secousse volcanique acreusé entre l'île de Calasareigne et l'île de Jaros; il avait doublé Pomègue, et il s'avançait sous ses troishuniers, son grand foc et sa brigantine, mais si lentement et d'une allure si triste, que les curieux, avec cetinstinct qui pressent un malheur, se demandaient quel accident pouvait être arrivé à bord. Néanmoins lesexperts en navigation reconnaissaient que si un accident était arrivé, ce ne pouvait être au bâtiment luimême;car il s'avançait dans toutes les conditions d'un navire parfaitement gouverné: son ancre était en mouillage, seshaubans de beaupré décrochés; et près du pilote, qui s'apprêtait à diriger le Pharaon par l'étroite entrée du portde Marseille, était un jeune homme au geste rapide et à l'oeil actif, qui surveillait chaque mouvement dunavire et répétait chaque ordre du pilote. polos lacoste
La vague inquiétude qui planait sur la foule avait particulièrement atteint un des spectateurs de l'esplanade deSaintJean, de sorte qu'il ne put attendre l'entrée du bâtiment dans le port; il sauta dans une petite barque etordonna de ramer audevant du Pharaon, qu'il atteignit en face de l'anse de la Réserve.En voyant venir cet homme, le jeune marin quitta son poste à côté du pilote, et vint, le chapeau à la main,s'appuyer à la muraille du bâtiment.C'était un jeune homme de dixhuit à vingt ans, grand, svelte, avec de beaux yeux noirs et des cheveuxd'ébène; il y avait dans toute sa personne cet air calme et de résolution particulier aux hommes habitués depuisleur enfance à lutter avec le danger.«Ah! c'est vous, Dantès! cria l'homme à la barque; qu'estil donc arrivé, et pourquoi cet air de tristesserépandu sur tout votre bord? Un grand malheur, monsieur Morrel! répondit le jeune homme, un grand malheur, pour moi surtout: à lahauteur de CivitaVecchia, nous avons perdu ce brave capitaine Leclère. Et le chargement? demanda vivement l'armateur. , Il est arrivé à bon port, monsieur Morrel, et je crois que vous serez content sous ce rapport; mais ce pauvrecapitaine Leclère. Que lui estil donc arrivé? demanda l'armateur d'un air visiblement soulagé; que lui estil donc arrivé, à cebrave capitaine? Il est mort. lacoste polo Tombé à la mer? Non, monsieur; mort d'une fièvre cérébrale, au milieu d'horribles souffrances.»Puis, se retournant vers ses hommes:«Holà hé! ditil, chacun à son poste pour le mouillage!»L'équi obéit. Au même instant, les huit ou dix matelots qui le composaient s'élancèrent les uns sur lesécoutes, les autres sur les bras, les autres aux drisses, les autres aux hallebas des focs, enfin les autres auxcargues des voiles.Le jeune marin jeta un coup d'oeil nonchalant sur ce commencement de manoeuvre, et, voyant que ses ordresallaient s'exécuter, il revint à son interlocuteur.«Et comment ce malheur estil donc arrivé? continua l'armateur, reprenant la conversation où le jeune marinl'avait quittée. Mon Dieu, monsieur, de la façon la plus imprévue: après une longue conversation avec le commandant duport, le capitaine Leclère quitta Naples fort agité; au bout de vingtquatre heures, la fièvre le prit; trois joursaprès, il était mort.«Nous lui avons fait les funérailles ordinaires, et il repose, décemment enveloppé dans un hamac, avec unboulet de trentesix aux pieds et un à la tête, à la hauteur de l'île d'El Giglio. solde polo lacoste
Nous rapportons à sa veuve sacroix d'honneur et son épée. C'était bien la peine, continua le jeune homme avec un sourire mélancolique, defaire dix ans la guerre aux Anglais pour en arriver à mourir, comme tout le monde, dans son lit. Dame! que voulezvous, monsieur Edmond, reprit l'armateur qui paraissait se consoler de plus en plus, noussommes tous mortels, et il faut bien que les anciens fassent place aux nouveaux, sans cela il n'y aurait pasd'avancement; et du moment que vous m'assurez que la cargaison. Est en bon état, monsieur Morrel, je vous en réponds. Voici un voyage que je vous donne le conseil de nepoint escompter pour . francs de bénéfice.»Puis, comme on venait de dépasser la tour ronde:«Range à carguer les voiles de hune, le foc et la brigantine! cria le jeune marin; faites penaud!»L'ordre s'exécuta avec presque autant de promptitude que sur un bâtiment de guerre.

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