Sous
prétexte de courir après les braconniers, il se relève souvent la nuit ;
mais je le soupçonne d’avoir des rendezvous galants. La femme de
chambre de MlleStangerson, Sylvie, est sa maîtresse. En ce moment, il
est très amoureuxde la femme du père Mathieu, l’aubergiste ; mais le
père Mathieu surveille de près son épouse, et je crois bien que c’est la
presque impossibilité où « l’homme vert » se trouve d’approcher Mme
Mathieu qui le rendencore plus sombre et taciturne. C’est un beau gars,
bien soigné de sapersonne, presque élégant… les femmes, à quatre lieues à
la ronde, enraffolent. » Après avoir dépassé le donjon qui se trouve à
l’extrémité de l’ailegauche, nous passâmes sur les derrières du château.
Rouletabille me diten me montrant une fenêtre que je reconnus pour être
l’une de celles quidonnent sur les appartements de Mlle Stangerson.« Si
vous étiez passé par ici il y a deux nuits, à une heure du matin,vous
auriez vu votre serviteur au haut d’une échelle s’apprêtant à pénétrer
dans le château, par cette fenêtre ! » Comme j’exprimais quelque
stupéfaction de cette gymnastique nocturne, il me pria de montrer
beaucoup d’attention à la disposition extérieure du château, après quoi
nous revînmes dans le bâtiment. Lacoste pas cher
« Il faut maintenant, dit mon ami, que je vous fasse visiter le
premierétage, aile droite. C’est là que j’habite. Rouletabille me fit
signe de monter derrière lui l’escalier monumentaldouble qui, à la
hauteur du premier étage, formait palier. De ce palier onse rendait
directement dans l’aile droite ou dans l’aile gauche du châteaupar une
galerie qui y venait aboutir. La galerie, haute et large, s’étendaitsur
toute la longueur du bâtiment et prenait jour sur la façade du château
exposée au nord. Les chambres dont les fenêtres donnaient sur lemidi
avaient leurs portes sur cette galerie. Lacoste pas cher Le professeur
Stangerson habitait l’aile gauche du château. Lacoste Femme pas cher
Mlle Stangerson avait son appartementdans l’aile droite. Nous entrâmes
dans la galerie, aile droite. Un tapisétroit, jeté sur le parquet ciré,
qui luisait comme une glace, étouffait lebruit de nos pas. Rouletabille
me disait à voix basse, de marcher avecprécaution parce que nous
passions devant la chambre de Mlle Stangerson. Il m’expliqua que
l’appartement de Mlle Stangerson se composait desa chambre, d’une
antichambre, d’une petite salle de bain, d’un boudoiret d’un salon. On
pouvait, naturellement, passer de l’une de ces piècesdans l’autre sans
qu’il fût nécessaire de passer par la galerie. Lacoste Femme pas cher Le
salon etl’antichambre étaient les seules pièces de l’appartement qui
eussent uneporte sur la galerie. Lacoste Homme pas cher
La galerie se continuait, toute droite, jusqu’à l’extrémité est du
bâtiment où elle avait jour sur l’extérieur par une hautefenêtre
(fenêtre du plan). Vers les deux tiers de sa longueur, cette galerie se
rencontrait à angle droit avec une autre galerie qui tournait avecl’aile
droite du château. Pour la clarté de ce récit, nous appellerons la
galerie qui va del’escalier jusqu’à la fenêtre à l’est, « la galerie
droite » et le bout de galeriequi tourne avec l’aile droite et qui vient
aboutir à la galerie droite, àangle droit, « la galerie tournante ».
C’est au carrefour de ces deux galeries que se trouvait la chambre de
Rouletabille, touchant à celle de Frédéric Larsan. Les portes de ces
deux chambres donnaient sur la galerietournante, tandis que les portes
de l’appartement de Mlle Stangersondonnaient sur la galerie droite (voir
le plan). Rouletabille poussa la porte de sa chambre, me fit entrer et
referma laporte sur nous, poussant le verrou. Lacoste Homme pas cher Je
n’avais pas encore eu le temps dejeter un coup d’œil sur son
installation qu’il poussait un cri de surpriseen me montrant, sur un
guéridon, un binocle. Lacoste Soldes
« Qu’estce que c’est que cela ? se demandaitil ; qu’estce que ce
binocle est venu faire sur mon guéridon ? » J’aurais été bien en peine
de lui répondre. « À moins que, fitil, à moins que… à moins que… à moins
que ce binocle ne soit « ce que je cherche »… et que… et que… et que ce
soit un binocle de presbyte ! … » Il se jetait littéralement sur le
binocle ; ses doigts caressaient laconvexité des verres… et alors il me
regarda d’une façon effrayante. « Oh ! … oh ! » Et il répétait : Oh ! …
oh ! comme si sa pensée l’avait tout à coup rendufou… Il se leva, me mit
la main sur l’épaule, ricana comme un insensé et medit : « Ce binocle
me rendra fou ! car la chose est possible, voyezvous, «mathématiquement
parlant » ; mais « humainement parlant » elle est impossible… ou alors…
ou alors… ou alors… » On frappa deux petits coups à la porte de la
chambre, Rouletabille entrouvrit la porte ; une figure passa. Je
reconnus la concierge que j’avaisvue passer devant moi quand on l’avait
amenée au pavillon pourl’interrogatoire et j’en fus étonné, car je
croyais toujours cette femmesous les verrous. Cette femme dit à voix
très basse : « Dans la rainure du parquet ! » Rouletabille répondit : «
Merci ! » et la figure s’en alla. Il se retournavers moi après avoir
soigneusement refermé la porte. Lacoste SoldesEt il prononça desmots
incompréhensibles avec un air hagard.
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