Le chef de l'Etat, aux dires de ses proches, n'aurait jamais douté de
l'utilité - et de l'opportunité - d'une telle mesure. Aujourd'hui, même
s'il se méfie des réactions de la jeunesse, il constate comme tout un
chacun que les analyses décrivant l'absence relative de combativité des
étudiants sur le sujet étaient justes. Raison de plus pour faire
confiance à Villepin. Et d'ironiser sur les commentateurs qui, la veille
de la réception des élus à l'Elysée, esquissaient le scénario de son
divorce avec «Dominique», avant de «compter les points» donnant
l'avantage au Premier ministre sur le patron de l'UMP dans la prise de
parole présidentielle. «Sur les cinq années de mon quinquennat, 2006 est
la plus importante», confie Jacques Chirac à ses collaborateurs. Le
plus proche d'entre eux, Frédéric Salat-Baroux, se dépense sans compter
pour faire que cette année soit en effet «utile». Proche de Villepin, il
est d'abord le fidèle serviteur des intérêts de Jacques Chirac,
convaincu qu'une conjonction inattendue de situations peut nourrir
l'action : «Le Président, le Premier ministre et le ministre de
l'Intérieur ont tous trois intérêt à ce que la France bouge. Sac Longchamp pliage
Ils ont chacun besoin d'avancer. Même les parlementaires sont en phase
avec cette ligne. Ils ne veulent pas choisir entre Villepin et Sarkozy,
mais sont convaincus que seule l'action permettra leur réélection.»
Conclusion : «Chirac va pousser fort. Chaque mois de l'année 2006 va
ressembler au mois de janvier.» Autrement dit, le Président se montrera
spécialement entreprenant, incitant son gouvernement à prendre des
mesures audacieuses dans tous les domaines. Et en bannissant
officiellement les batailles internes à la majorité : «Ce n'est pas le
moment de tomber dans les querelles politiciennes. Sac Longchamp pas cher
On a tort d'oublier d'où l'on vient.» Le 29 mai est encore présent
dans tous les esprits à l'Elysée. Pour certains, dont Salat-Baroux, le
terrain n'a pas fondamentalement changé depuis un an, et la gauche a ses
chances de l'emporter en 2007. «Le PS sera en ordre de bataille et
j'attends que l'on me démontre que Jean-Marie Le Pen n'existe plus.»
Raison de plus pour agir. C'est désormais le credo du chef de l'Etat,
qui croit à la probabilité pour la droite de l'emporter si elle se
montre à la hauteur des défis : «C'est maintenant qu'il faut mouiller sa
chemise.» Les Français veulent le changement. Sac Longchamp Solde
Les électeurs, en attente d'une «rupture» d'une sorte ou d'une autre,
auront le choix entre deux types de projet en 2007. «Les réponses de
droite sont plus audibles que celles de gauche, a-t-il assuré aux
parlementaires. On a le destin entre nos mains. A nous de jouer.» «Si
l'on pousse fort, affirme Salat-Baroux, cela peut avoir de la gueule à
l'arrivée.» Voilà pourquoi le Président est sur le pont. Pas une semaine
ne passe sans qu'il prenne des initiatives ou livre des commentaires,
plus ou moins approuvés.
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